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Dans le cadre du partenariat entre le projet APILE, soutenu par l’Union Européenne, et le projet PIDC, financé par la Banque Mondiale, une mission de suivi a été menée par l’expert international en aviculture Bienvenue Beugré Tanoh, accompagné des experts nationaux du projet APILE. Cette seconde mission qui s’est déroulée entre le 16 avril et le 4 mai 2024, a permis de constater les progrès réalisés et les défis qui persistent dans le secteur avicole comorien.
L’équipe d’experts a visité 35 exploitations avicoles réparties sur les 3 îles, 12 à la Grande Comore, 9 à Mohéli et 14 à Anjouan. Ces visites ont permis d’évaluer l’impact des initiatives mise en œuvre précédemment, notamment en termes d’amélioration des pratiques de gestion des fermes. Les fermes ont montré une réduction significative des maladies aviaires, une amélioration générale de la santé des volailles et une hausse notable de la productivité ayant pour conséquence une augmentation des revenus des aviculteurs.
Toutefois, le constat de cette mission montre que les infrastructures restent, dans bien des cas, inadaptées aux besoins croissants de l’industrie, que des défis récurrents comme l’alimentation des volailles, l’approvisionnement en poussins, la gestion des déchets et la commercialisation des produits continuent de freiner le développement optimal du secteur. Par conséquent, une formation spécifique ayant pour thèmes : la conception des bâtiments d’élevage, la gestion sanitaire, l’optimisation de l’alimentation et la gestion financière a été organisée.
Dans l’optique d’assurer la pérennité des bonnes pratiques mises en œuvre, un plan de suivi-évaluation a aussi été mis en place. Ce plan englobe la surveillance sanitaire, la gestion des conditions d’hébergement des volailles, les performances de production et la formation continue des éleveurs.
L’accompagnement se poursuivra avec des séances de suivi technique pour appuyer davantage les fermes et avec la facilitation de la création de réseaux d’échanges entre les éleveurs afin de partager les meilleures pratiques. Par ailleurs, des formations supplémentaires en gestion d’entreprise et en marketing seront proposées pour aider les aviculteurs à mieux commercialiser leurs produits et à maximiser leur rentabilité.
